Notre rencontre avec Cécile s’est faite lorsque la responsable ressources humaines de son entité venait de prendre ses nouvelles fonctions. Cécile sortait d’un contentieux avec son groupe. Elle avait obtenu gain de cause et avait dû être réintégrée avec les dédommagements prévus dans le cadre d’une requalification de son licenciement. De ce fait, les relations entre elle et ses managers s’étaient considérablement dégradées. Certes, elle était retournée dans l’entreprise, mais la confiance n’y était plus et sa carrière risquait d’en pâtir sérieusement.
- Pour la nouvelle RRH en place, notre mission était claire : apporter une aide à Cécile pour lui permettre de repartir sur de nouvelles bases en lui faisant comprendre néanmoins que son évolution au sein du groupe serait sans doute compromise.
- Pour Cécile, la proposition était, en premier lieu, suspecte : elle avait perdu toute confiance en son employeur et s’interrogeait sur la sincérité de cette RRH à vouloir l’aider. Elle acceptait néanmoins de nous rencontrer.
- Pour nous l’enjeu était de taille : après notre première rencontre avec Cécile, il allait falloir revenir à l’apaisement pour être en capacité d’élaborer une stratégie de carrière parfaitement conforme à ses aspirations.
Début juillet, la priorité était donc de reprendre son parcours professionnel, de structurer celui-ci de sorte qu’il se dégageât une évolution professionnelle bien réelle. Plus nous progressions dans la démarche avec Cécile, plus nous constations que Cécile nous faisait confiance. Le bilan terminé, les outils mis au point, au retour des vacances d’été, nous étions enfin en mesure de postuler à des offres pour la rentrée de septembre.
La difficulté dans cette phase était que Cécile devait mener de front son activité au bureau et sa recherche. Notre soutien était donc essentiel pour lui permettre de maintenir le rythme, en prenant soin de ne pas générer de stress supplémentaire.
Courant septembre, les premiers résultats allaient voir le jour très vite, et nous allions devoir gérer plusieurs pistes simultanées. Chacune nécessitait une préparation documentaire du contexte qu’elle concernait. Chacune nécessitait d’identifier les forces du parcours et du profil qu’il faudrait mettre en avant selon les interlocuteurs. A partir d’octobre, 5 pistes étaient en vue. Nous décidions de relâcher communément l’intensité de la recherche, formant le vœu que l’une d’entre elles aboutisse, permettant ainsi à Cécile de reprendre un rythme plus léger.
Cependant début novembre, les pistes allaient s’interrompre l’une après l’autre. Et, par-delà la déception, le doute allait de nouveau s’installer avec la tentation du côté de Cécile de solliciter la RRH du groupe afin qu’elle facilite sa mobilité en interne. Le contexte initial de cette mission offrait peu d’espoir, pour autant nous étions disposés à tout mettre en œuvre également dans ce sens et très vite Cécile allait constater par elle-même qu’il n’y aurait pas de solution pour elle en interne à court terme.
Fin novembre, le temps était venu de revoir nos stratégies et les actions à engager pour réamorcer une dynamique. Nous continuions de lui adresser régulièrement des offres que nous avions identifiées pour elle, et, début décembre, Cécile allait nous rappeler très vite.
Elle était convoquée dans le cadre de 3 nouvelles offres qu’il allait falloir préparer. Dossiers de motivations employeurs à remplir, préparation des entretiens, courriers de suivi, préparation du contrôle de références : pour ce dernier exercice nous avions pris soin d’identifier en interne des dirigeants que nous avions informés de la nature et de l’état d’avancement de nos projets. A la veille des vacances de Noël, deux pistes chez deux gros acteurs du marché devaient se confirmer et au retour de congé, une troisième piste qui s’était éteinte subitement en décembre après une promesse de contrat resurgissait soudainement et venait s’ajouter au tableau.
Finalement, mi-janvier, Cécile recevait une promesse d’embauche d’un groupe leader dans son secteur pour un poste commercial grand compte auquel elle aspirait depuis longtemps, avec le niveau de rémunération qu’elle s’était fixée depuis le départ de cette mission.
« Restait à négocier son départ avec son employeur ».
La RRH, qui avait joué le jeu depuis le départ en tenant un discours sans ambiguïté quant à ce qu’elle serait en mesure de faire ou non pour son dossier, allait donc apporter la dernière touche, pour faire de ce succès une solution gagnante pour toutes les parties.
Après négociations, Cécile allait pouvoir : rejoindre le groupe à la date convenue avec son futur manager, bénéficier d’une formation qu’elle souhaitait recevoir avant de prendre cette nouvelle fonction, être libérée de l’exécution d’un préavis qui lui serait payé, partir dans le cadre d’une rupture conventionnelle plutôt qu’une démission et, obtenir à sa demande une prolongation de notre accompagnement dans le cadre d’un contrat de sécurisation de sa nouvelle prise de poste.
L’accompagnement de Cécile chez Eurotalents
- Une solution de reclassement en moins de 6 mois dans un contexte de crise
- Une estime de soi retrouvée grâce à la valorisation d’un parcours reconnu par de nouveaux managers: progression de poste et de rémunération
- Des perspectives d’évolution élargies à court terme et à moyen terme grâce à la mobilité externe.