Constance perdit toute motivation quand son manager quitta l’entreprise. Elle décida alors d’en parler à son DRH.
Lorsqu’elle a rejoint notre bureau sur les propositions de la DRH, Constance avait déjà à son actif plus de quatre années d’expériences professionnelles après l’obtention d’un diplôme d’HEC. Des stages en marketing pour une grande maison de luxe et pour le bureau commercial d’un groupe pétrolier basé à Singapour lui avaient permis de se faire une première impression quant au choix de la structure qu’elle rejoindrait pour débuter la vie active.
C’est ainsi qu’elle était devenue consultante au sein d’un cabinet de conseil en stratégie opérationnelle et qu’au cours d’une mission, elle avait intégré la direction Service Clients d’une grande entreprise pour l’accompagner dans ses différents projets de transformation. Nous avions compris lors de notre premier échange que ce qui l’avait motivé dans cette décision, c’était le dynamisme et les ambitions stratégiques qu’avait exprimé le manager pour la convaincre de rester parmi eux.
Toutefois, quelques mois après avoir été recrutée par ce directeur, Constance apprenait que celui-ci allait quitter sa fonction. Et, après son départ, le dynamisme au sein de l’équipe n’était plus le même. Constance se sentait prise au piège. Certes, elle avait du travail, un CDI en poche au sein d’un groupe de forte notoriété. Toutefois elle trouvait de moins en moins d’intérêt au travail et sa motivation diminuait. Elle avait décidé d’en parler à la DRH.
Le poids du corps social
Nous comprenions que pour Constance la difficulté était dans la prise de décision. Amis, parents, contexte professionnel et économique l’empêchaient d’agir selon son gré. « Se rendait-elle compte qu’elle allait mettre un terme à un CDI sans avoir de proposition d’embauche en contrepartie ?» A l’évidence, elle n’entendait que ça, ce qui rendait sa prise de décision difficile.
Il s’agissait donc pour Eurotalents et ce, dès la première séance, de rationaliser les événements, pour neutraliser les pressions de part et d’autre. Aussi au vu du parcours qu’elle avait accompli et des conditions de départ qu’elle pourrait négocier avec cet employeur, il nous semblait que les risques étaient mineurs et ses chances de succès plus importantes. Avant de nous séparer au terme de cette première rencontre, Constance nous disait merci sur un point précis. Merci d’avoir poussé l’idée qu’on pouvait refuser une situation, sans doute favorable aux yeux des gens qui vous observent, mais qui dans la réalité des faits altère chaque jour un peu plus votre motivation au travail au point d’atteindre le regard que l’on porte sur soi et son accomplissement.
Nous étions en juin pour ce premier échange, quelques semaines plus tard, Constance nous annonçait qu’elle avait négocié son départ. En septembre, elle s’était inscrite à une formation diplômante de 10 mois pour redonner du sens et du contenu à un futur projet. Parallèlement à ses études, à sa demande, nous avions convenu de l’accompagner dans sa stratégie de recherche d’emploi.
Finalement avant même d’avoir soutenu son mémoire, Constance avait signé un CDI dans le cadre d’un programme d’intégration de Hauts Potentiels au sein d’un groupe de luxe français, en négociant un jour de disponibilité pour finaliser son dernier diplôme.
Le parcours de Constance chez Eurotalents
- Aide à la décision
- Bilan de carrière
- Accompagnement parallèle à une formation diplômante et qualifiante